Pour éviter toute rétention d’humidité, un bardage doit être ventilé : ménager une lame d’air derrière le bardage est indispensable. L’épaisseur minimum de la lame d’air doit être en tout point de 10 mm et les ventilations hautes et basses de 50 cm² par mètre linéaire de bardage. On profite généralement de l’épaisseur des tasseaux (de 23 mm) pour ménager la lame d’air. En partie haute et basse, une grille anti-rongeurs est installée pour éviter que des éléments ne viennent obstruer la lame d’air. Les tasseaux sont fixés sur les montants d’ossature sur le support et espacés de 40 à 65 cm (et 3 cm maximum lorsque l’on arrive en bout de mur).
La fixation des lames sur les tasseaux est réalisée, avec des pointes de minimum 5 cm de long. Pour des lames d’une largeur supérieure à 125 mm, il faudra deux fixations ; en deçà, une seule suffit. Dans le cas de lames à rainures et languettes, la languette est toujours dirigée vers le haut.
Laissé brut, le bardage en bois prend naturellement une teinte légèrement grisée.
Naturellement, un bois non protégé réagit sous l’effet du soleil (comme notre peau) et se colore d’une élégante teinte argentée, que l’on peut très bien décider de conserver ainsi. Si l’on souhaite éviter le phénomène de grisaillement, on peut recouvrir le bardage d’une peinture à bois (opaque) ou d’une lasure (translucide) qui le protègera des rayons UV.
Plus une finition est opaque, moins elle laisse passer les rayons du soleil et moins ces derniers altèreront sa couleur. On trouve désormais une large gamme de couleurs pour teinter un bardage que vous trouverez dans la partie du site nommée « Protection et entretien du bois ».
Contrairement aux idées reçues, une maison en bois n’implique pas davantage de contraintes d’entretien qu’une maison traditionnelle. C’est même le contraire ! En structure, comme en parement extérieur, le bois est un matériau durable. Utilisé en bardage, il devient même une protection pour la longévité des autres matériaux de construction qu’il recouvre.