Que ce soit pour une façade ou un mur, le bardage en bois exotique (Bangkirai, Padouk, Ayous), bois de feuillus (Thermo frêne) ou bois résineux ( Cèdre, Douglas, Mélèze, Pin classique ou Thermowood ) doit prouver d’une réelle durabilité (naturelle ou après traitement) afin de résister aux intempéries et diverses sollicitations liées à leur rôle. L’essence doit correspondre minimum à la classe de risque 3-4 : supportant un taux d’humidité fréquemment supérieur à 20 %.
Leurs dimensions varient selon les fabricants, mais l’épaisseur minimale recommandée est de 15 mm et peut aller jusqu’à 30 mm. Cette épaisseur est fonction de l’entraxe des tasseaux supportant les lames (de 40 à 65 cm).
Le bois et ses dérivés sont des matériaux naturellement isolants.
Un bardage, associé à un isolant extérieur permet d’améliorer notablement l’isolation thermique et de satisfaire aux exigences actuelles. Il permet également de masquer efficacement les fissures et d’éliminer les ponts thermiques qui peuvent entraîner d’importantes pertes énergétiques. Enfin, il améliore l’isolation phonique d’un bâtiment.
Le bardage de façade est bien plus qu'une simple protection pour les murs extérieurs d'une habitation; c'est également un élément esthétique qui donne du caractère et reflète le style de la maison. Diversement apprécié pour ses qualités esthétiques et pratiques, le bardage est disponible en une multitude de matériaux, chacun présentant des avantages spécifiques en termes de durabilité, d'entretien et d'impact environnemental.
À commencer par le bardage en sapin traité autoclave, il offre une résistance accrue contre les intempéries et les nuisibles grâce à un traitement en profondeur qui prolonge sa durée de vie. Cette option allie l'esthétique du bois naturel.
Le Bardage en bois composite est un choix moderne et durable, résultant de l'association de fibres de bois et de résines plastiques. Il se distingue par sa grande stabilité dimensionnelle et sa résistance aux variations climatiques, le tout avec un entretien minima.
Le bardage en Thermowood représente une alternative écologique remarquable. Ce bois, traité par un procédé de chauffage à haute température, voit ses propriétés améliorées en termes de durabilité et de résistance à l'humidité, sans l'utilisation de produits chimiques. Son esthétique chaleureuse et sa longévité en font un excellent choix.
Pour ceux qui privilégient l'exclusivité et la durabilité, le bardage en bois exotique avec ses essences rares et robustes, telles que le Bangkirai ou l'Ayous, offre des couleurs profondes et une résistance naturelle aux agressions extérieures.
Le bardage en PVC, quant à lui, s'impose comme une solution économique et polyvalente. Disponible dans une vaste gamme de coloris et de finitions, il ne requiert quasiment aucun entretien et résiste parfaitement à l'eau et aux chocs.
Enfin, le bardage en bois naturel non traité séduit les adeptes d'authenticité et de matériaux bruts. Avec le temps, il développe une patine unique, conférant à la façade un charme rustique et vivant.
Pour éviter toute rétention d’humidité, un bardage doit être ventilé : ménager une lame d’air derrière le bardage est indispensable. L’épaisseur minimum de la lame d’air doit être en tout point de 10 mm et les ventilations hautes et basses de 50 cm² par mètre linéaire de bardage. On profite généralement de l’épaisseur des tasseaux (de 23 mm) pour ménager la lame d’air. En partie haute et basse, une grille anti-rongeurs est installée pour éviter que des éléments ne viennent obstruer la lame d’air. Les tasseaux sont fixés sur les montants d’ossature sur le support et espacés de 40 à 65 cm (et 3 cm maximum lorsque l’on arrive en bout de mur).
La fixation des lames sur les tasseaux est réalisée, avec des pointes de minimum 5 cm de long. Pour des lames d’une largeur supérieure à 125 mm, il faudra deux fixations ; en deçà, une seule suffit. Dans le cas de lames à rainures et languettes, la languette est toujours dirigée vers le haut.
Laissé brut, le bardage en bois prend naturellement une teinte légèrement grisée.
Naturellement, un bois non protégé réagit sous l’effet du soleil (comme notre peau) et se colore d’une élégante teinte argentée, que l’on peut très bien décider de conserver ainsi. Si l’on souhaite éviter le phénomène de grisaillement, on peut recouvrir le bardage d’une peinture à bois (opaque) ou d’une lasure (translucide) qui le protègera des rayons UV.
Plus une finition est opaque, moins elle laisse passer les rayons du soleil et moins ces derniers altèreront sa couleur. On trouve désormais une large gamme de couleurs pour teinter un bardage que vous trouverez dans la partie du site nommée « Protection et entretien du bois ».
Contrairement aux idées reçues, une maison en bois n’implique pas davantage de contraintes d’entretien qu’une maison traditionnelle. C’est même le contraire ! En structure, comme en parement extérieur, le bois est un matériau durable. Utilisé en bardage, il devient même une protection pour la longévité des autres matériaux de construction qu’il recouvre.
